« J’ai passé des années à ne rien terminer.
Parce que quand on termine quelque chose, les gens peuvent nous juger. »
– Erica Jong
Le perfectionnisme, ce n’est pas autre chose que la peur du jugement.
Une peur qui prive des millions de voix d’être entendues.
Une peur qui limite, une peur qui assèche, une peur qui réduit, une peur qui enferme. Une peur qui gâche des vies et des destins.
L’adversaire à affronter, celui qui nous effraye le plus, ce n’est même pas celui qui va nous juger. C’est nous-mêmes.
C’est notre incapacité à accepter une bête sensation : la sensation de savoir que quelqu’un, quelque part dans le monde, peut penser qu’on est nul ou qu’on raconte n’importe quoi.
Alors on préfère se terrer, limiter ses possibilités, brider sa créativité, et passer le reste de sa vie comme un chien enchaîné qui piétinera les mêmes deux mètres carrés de terre jusqu’à sa mort.
Le prix à payer pour se libérer, c’est juste d’accepter une sensation. La sensation de savoir que quelqu’un, quelque part, va nous critiquer.
Et le meilleur moyen de l’accepter, c’est de la provoquer en écrivant aujourd’hui l’article que tu as le plus peur d’écrire. En publiant la vidéo que tu as le plus peur d’enregistrer. En donnant tout de suite le plus de matière possible à ceux qui vont te juger.
Une fois que tu auras brûlé le pont et que tu auras publié ça, aucun retour en arrière ne sera possible.
Tout ce que tu vas créer après… Ça sera un jeu d’enfant de le montrer au monde, à côté de ce que tu vas publier aujourd’hui.
Il suffit d’une seule décision, d’un seul clic sur un bouton « envoyer », et tu peux être débarrassé à jamais du perfectionnisme.
Tu peux le faire aujourd’hui. Avant l’heure du dîner. Ou même dans les dix prochaines minutes, si tu veux en finir rapidement.
Et quand ce sera fait, quand tu auras appuyé sur « envoyer », ne regarde pas tout de suite ce qu’en disent les gens. Va faire un tour. Promène ton chien. Regarde un bon film. Observe comme rien n’a changé autour de toi…
Et demain matin, tu pourras constater l’étendue des dégâts : il y aura peut-être trois personnes qui seront un peu aigries. Et vingt ou trente qui admireront ton courage et qui te remercieront de leur avoir ouvert ton cœur.
Et tu te diras : « Tout ça pour ça. Toutes ces années passées à fuir le jugement des autres par tous les moyens possibles, en me sabotant, en me limitant, en me diminuant… Alors que ce n’était que ça… »
Essaye chez toi, aujourd’hui même : dans un an, dans dix ans, dans vingt ans, tu te souviendras du jour du 30 avril 2023 comme celui où tout a commencé.
Le jour où tu t’es enfin autorisé à sortir de ta grotte. Le jour où tu as enfin décidé de tout mettre sur la table. Le jour où tu as brisé les chaînes qui t’empêchaient de te révéler au monde.
Il suffit d’appuyer sur « Envoyer », et de le faire aujourd’hui.
📷 La photo du jour :
Encore une livraison de 100 poteaux pour la clôture autour du terrain de ma ferme.
Ça avance : déjà une soixantaine de plantés... Il en reste juste 240 à mettre en terre :)
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