Beaucoup de créateurs se pourrissent la vie parce qu’ils travaillent toujours dans l’urgence.
C’est pourtant facile de bosser autrement, mais ça demande de changer complètement d’état d’esprit.
Imagine par exemple que tu veuilles publier un article par jour, comme je le fais moi.
Ou bien une leçon vidéo par jour, comme je le fais aussi depuis plus d’un an, sans faille, sur ma communauté, Webmarketing Junkie.
Ou encore, que tu décides de publier une vidéo YouTube quotidiennement, comme je l’ai fait aussi pendant plus de 80 jours d’affilée il y a quelques mois.
Il y a plusieurs façons de procéder, et je les ai toutes essayées. Certaines sont stressantes au point de se ruiner la vie, et d’autres sont tellement pépères qu’on ne ressent presque jamais le moindre soupçon de stress.
La première façon, qui est la pire, consiste à créer chaque jour le contenu du lendemain.
C’est épuisant : on vit dans l’angoisse permanente de cette deadline rotative qui se répète quotidiennement.
Et surtout, on ne dure jamais longtemps : il viendra forcément une journée dans laquelle on aura un souci personnel ou une urgence familiale, et tout le château de cartes s’écroulera.
Travailler comme ça, chaque jour pour le lendemain, c’est un peu comme faire des acrobaties sans filet : même si on est consciencieux, si on répète l’opération assez de fois, il est certain qu’on tombera à un moment.
La deuxième façon de faire consiste à grouper le travail en une ou plusieurs séances de création.
Par exemple, en enregistrant quatre vidéos chaque lundi, puis trois chaque mercredi, pour la semaine d’après.
En cas de problème, il restera toujours assez de temps dans la semaine pour décaler l’une ou l’autre des séances de travail.
On peut aussi décider d’en faire un peu plus (c’est comme ça que je m’organise pour créer mes leçons vidéo), en créant un contenu supplémentaire par semaine, pour prendre de l’avance, et garder de côté des « vidéos de secours » ou des « articles de secours » qu’on pourra publier en cas de problème.
C’est le même principe que celui de l’épargne, appliqué à la création.
Deux séances hebdomadaires pendant lesquelles on crée quatre contenus à chaque fois permettent d’en avoir huit par semaine, et donc une d’avance tous les sept jours.
Mais il y a encore une meilleure façon de s’organiser, et c’est celle vers laquelle je tends aujourd’hui :
Depuis que j’ai reçu ma machine à écrire, je peux rédiger sans difficulté quatre à huit articles par jour. Sans y passer toute la journée, loin de là.
Si on prend une moyenne estimée plutôt basse de cinq articles par jour, on peut rédiger tout le contenu d’un mois entier de publication quotidienne en six jours.
Ce qui veut dire qu’il suffit d’écrire pendant huit semaines pour couvrir une année entière d’articles quotidiens.
Et parmi les mois qui restent, on peut par exemple en dédier deux à la création de toutes les formations qu’on lancera l’année d’après. Et un mois à l’enregistrement des vidéos qui seront publiées sur un an.
Bref, au lieu de travailler de façon fragmentée, on se concentre sur un seul format pendant un certain nombre de semaines ou de mois, puis on passe à autre chose.
Ça permet de travailler de façon complètement déconnectée du flux en temps réel, sans jamais avoir de vraie deadline, en prenant son temps.
Et c’est donc certainement la meilleure façon de s’organiser.
Mais ce n’est pas valable pour tout le monde :
D’abord, il faut avoir trouvé un système qui marche, et qui est susceptible de continuer à fonctionner aussi bien dans un ou deux ans.
Si on est spécialisé dans les vidéos TikTok, ou bien qu’on base tous ses contenus sur des sujets qui font le buzz la même semaine, c’est impossible.
Par contre, si on enseigne des principes intemporels, ou bien qu’on partage des idées qui seront encore valables dans dix ou vingt ans, sur des plateformes stables, alors c’est une organisation qui fait sens.
L’autre obstacle, c’est que ça demande du temps à se mettre en place. S’il te faut six mois pour créer les contenus et formations d’une année entière, alors tu n’as pas d’autre choix que de trouver le temps de les créer EN PLUS de ceux que tu publies en ce moment, pendant les six premiers mois.
Mais le jeu en vaut probablement la chandelle : tu n’auras plus jamais de vraie deadline, plus jamais de stress lié au choix du sujet de ta prochaine formation qui doit sortir dans trois jours, bref : tu seras enfin libéré de tout ça.
Et comme tu pourras utiliser toute ton énergie pour créer, plutôt que pour stresser, ton travail gagnera probablement en qualité.
Cette organisation, c’est quelque chose que je veux mettre en place dans mon activité. Ça ne va pas se faire en un jour, mais c’est un bel objectif à viser.
📷 La photo du jour :
Les moutons de mon voisin. Photo prise pendant une dégustation de crêpes préparées par son épouse.
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