L’échelle de dix ans


Il y a quelque temps, j’ai republié des articles que j’avais écrits il y a plusieurs années.

Ça m’a permis de prendre des vacances sans pour autant mettre ma newsletter sur pause… Et ça m’a été utile, aussi, pour réfléchir à la valeur de l’effort que l’on dédie à son travail de création.

Quand tu rédiges un article ou un e-mail pour ta newsletter, la plupart du temps, tu penses à son impact immédiat : la façon dont il va affecter les membres de ton audience le jour où il sera publié, ou bien aux ventes que tu feras cette semaine s’il parvient à convaincre de commander l’une de tes formations ou l’un de tes livres.

Pour doser l’effort que l’on fournit en rédigeant cet article ou cet e-mail, on mesure l’impact qu’on en attend à court terme.

Mais si on republie cet article, ne serait-ce que deux fois sur une période de dix ans, on peut y allouer deux fois plus d’efforts.

De même, si on prévoit de le republier une fois chaque année, on peut y allouer dix fois plus.

Réfléchir et se projeter à dix ans permet donc de fournir du contenu autrement plus qualitatif et donc, d’obtenir potentiellement de meilleurs résultats, non seulement lors de la première publication, mais aussi lors de chacune de ses republications.

C’est un cercle vertueux : en me disant que l’effort que j’ai fourni pour créer un contenu paiera deux, trois, voire dix fois, je suis à même de fournir un meilleur travail.

Par ailleurs, comme j’aurai fourni un meilleur travail, j’obtiendrai probablement de meilleurs résultats, non seulement aujourd’hui, mais aussi dans deux ans, trois ans et dix ans.

Il n’y a pas que le texte qui permette de travailler en adoptant cette optique : les contenus audio et certaines formes de formations vidéo ne deviennent jamais obsolètes, à condition de les avoir conçues en pensant à leur pérennité.

Se projeter sur une échelle de dix ans est donc l’un des leviers les plus efficaces qu’on puisse utiliser pour « hacker » la dynamique de ce métier.

C’est juste un petit changement d’attitude mentale, juste une façon différente de voir sa pratique de création, juste un ajustement psychologique mineur.

Et pourtant, les résultats qu’il permet d’obtenir sont gigantesques :

1— On divise par deux, par trois ou par dix le nombre de contenus qu’on aura à créer pendant une période donnée (parce qu’on republiera régulièrement ceux qui auront déjà été conçus par le passé).

2— On améliore la qualité de ses contenus parce qu’on ne crée pas en planifiant juste une publication unique et éphémère : il est plus facile de fournir un effort supplémentaire parce qu’il est justifié.

3— À chaque fois qu’on en ressent le besoin, on peut faire une pause et prendre des vacances, même très longues (de plusieurs années…) tout en assurant la continuité de son activité : lorsqu’on aura créé assez de contenu intemporel, tout pourra tourner en automatique sans que l’on aie besoin de rester aux commandes.

4— On pourra donc un jour prendre sa retraite, sans pour autant devoir mettre fin à son activité.

Réfléchis-y...


📷 La photo du jour :

Chachat commence à prendre du poids...


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