Le copywriting (l’art d’écrire pour vendre) a été inventé dans un contexte qui n’a rien à voir avec le nôtre.
Les copywriters légendaires comme Gary Halbert, Eugene Schwartz ou Clayton Makepeace, ils écrivaient pour des gens qui ne les connaissaient pas, et leurs textes étaient envoyés par la poste sous la forme de « lettres de vente », ou publiés sur les pages publicitaires de journaux et de magazines.
Alors que nous, lorsqu’on parle de nos produits et services à notre propre audience, on s’adresse au contraire à des personnes qui nous connaissent déjà bien et qui nous suivent parfois depuis des années…
Bref, le contexte n’a rien à voir.
Pourtant, on nous incite partout à utiliser les mêmes méthodes que les copywriters du passé, et on nous fait même croire qu’on ne pourra jamais avoir de beaux résultats autrement.
Pendant des années, j’ai fait comme eux, moi aussi. Et j’ai eu de beaux résultats sur le court terme, mais mon activité ressemblait à une passoire : les gens rentraient d’un côté et ressortaient de l’autre.
Plus j’envoyais d’e-mails écrits de façon à faire vendre, plus il y avait de désinscriptions sur ma mailing-list.
Si bien que j’étais obligé de faire énormément d’efforts sur l’acquisition d’audience, en publiant des vidéos dans le but de remplir ma mailing-list, pour compenser les nombreuses désinscriptions.
Mais aujourd’hui, tout a changé :
Depuis plus de deux mois, j’envoie un e-mail par jour à ma mailing-list et pourtant, je n’ai presque plus de désinscriptions.
La raison est simple : au lieu d’envoyer un argumentaire de vente tous les jours, j’écris sur ce qui me passe par la tête et sur ce que j’ai sur le cœur.
Depuis que je fais ça, j’ai même pu prendre une pause sur YouTube à un moment, en arrêtant complètement de publier des vidéos pendant plus d'un mois. Chose normalement impensable pour quelqu’un qui envoie un e-mail par jour.
(Depuis, je me suis remis aux vidéos, en divisant le rythme de publication par deux.)
Ce qui a changé, c’est que sur ma mailing-list, les gens restent. La balance inscrits/désinscrits est largement positive (ce qui est normalement impossible en envoyant des e-mails quotidiens, sans avoir une stratégie d’acquisition agressive).
Tu te dis peut-être que tout ça, c’est bien gentil, mais comment est-ce que tu fais pour donner envie à tes inscrits d’obtenir tes produits si tu écris juste sur ce qui te passe par la tête ?
Quand lorsque je lance un nouveau produit, j'en parle dans un ou deux mailings.
Mais la plupart du temps, quand je veux faire connaître l'un de mes manuels ou de l'une de mes formations j’informe juste mes lecteurs qu'il existe (ou qu'une réduction est en place) sur une à trois lignes, en haut et en bas de mes e-mails (comme c'est le cas aujourd'hui).
Et ça suffit pour faire à peu près le même volume de ventes ces jours-là que celui que j’obtenais par le passé en envoyant de longs textes copywrités.
Ça ne veut pas dire que le copywriting ne sert à rien, mais il y a plusieurs facteurs dans l’équation :
La méthode que j’utilise fonctionnerait beaucoup plus difficilement avec des produits plus chers, qui demanderaient un investissement conséquent, et donc davantage d’arguments.
Et ça ne marcherait pas non plus si je m’adressais à des gens qui ne me connaissent ni d’Ève ni d’Adam, et qui viendraient de me découvrir grâce à une pub Facebook.
Mais dans le contexte de mon activité, ça marche, d’abord parce que mes produits sont abordables, et ensuite, parce que je ne parle pas à des inconnus.
C’est une libération pour moi : je n’ai plus besoin de faire de copywriting. La plupart du temps, un lien tout simple avec quelques mots autour suffit.
Si tu as une audience qui te connaît bien, avec laquelle tu as bâti une vraie relation au fil des ans et que tes produits ne sont pas trop chers, essaie chez toi : ça pourrait peut-être bien te libérer à tout jamais de la corvée que représente l’écriture d’e-mails de vente.
📷 La photo du jour :
Coucher de soleil sur des immeubles construits pendant le communisme, comme il y en a encore beaucoup en Europe de l'Est.
Beaucoup de gens ont fermé les balcons pour en faire des pièces supplémentaires (ce qui est en général interdit dans les immeubles modernes).
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