Il faut arrêter de chasser les opportunités : ça ne mène absolument à rien.
Est-ce que tu savais, par exemple, que ce que les Américains appellent « Business Opportunities » n’a jamais été considéré comme une thématique respectable ?
C’est une catégorie de contenus qui est rarement incluse dans la thématique « Entrepreneuriat », car elle n’a rien en commun avec elle.
Elle fait partie de la thématique dite « MMO », c’est-à-dire « Make Money Online ».
Or, dans la catégorie dite « MMO », on trouve de tout : des arnaques crypto, des fonds d’investissement douteux tenus par des jeunes de 19 ans qui ont regardé 3 vidéos YouTube sur le trading et qui jouent aux Madoff des bacs à sable, des méthodes pour devenir riche « sans rien faire », et j’en passe.
Ce qu’on appelle « Business Opportunities » et « MMO », ce n’est pas autre chose qu’un ensemble d’attrape-nigauds, souvent d’ailleurs considéré à haut risque par les plateformes de paiement (en raison du niveau élevé de demandes de remboursements et de chargebacks…).
Ma question pour les gens qui achètent encore ce genre de produits, ou qui suivent encore ce genre de contenus est la suivante :
Mais qu’êtes-vous allé faire dans cette galère ? Qu’est-ce que vous en espériez vraiment ?
La thématique MMO contient les pires spécimens de requins, d’escrocs, de pourris et de désespérés qu’on peut trouver sur le web et qui vendraient leur propre mère pour 100 euros.
Attention, je ne suis pas non plus en train de dire que les autres thématiques sont remplies de créateurs qui ressemblent à Gandhi et à Mère Térésa. Parce que ce n’est pas le cas.
Mais le MMO, c’est la poubelle du web. Il n’y a pas pire. Ces gens-là visent d’ailleurs les publics les plus facilement influençables : les jeunes, les gens peu instruits, issus de banlieues défavorisées, ou en situation de faiblesse.
Ce qu’ils font, ce n’est pas du business, mais de l’abus de faiblesse.
Depuis la période crypto, beaucoup d’influenceurs en manque d’argent pour financer leurs vidéos bling-bling s’y sont mis aussi :
Ce monde-là, celui du « Make Money Online », c’est la fosse septique de notre métier.
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on ne peut pas construire une activité stable, fiable et durable en cherchant le genre d’opportunités qui sont proposées par ces gens-là.
Je ne sais pas si, dans ton entourage, il y a des chercheurs d’opportunités qui courent après les « bons plans »…
S’il y en a, combien d’entre eux ont réussi à se bâtir une situation stable et respectable ?
En général, ce qu’ils appellent le « plan du siècle » leur rapporte à peine de quoi vivre pendant un mois. Puis, ils claquent tout en fêtes ou en symboles de statut. Une semaine après, ils sont à nouveau dans la galère et ils cherchent déjà la prochaine opportunité.
Sur le long terme, c’est épuisant. Ça ne rapporte jamais beaucoup, ça entraîne une attitude mentale qui pousse à tout claquer tout de suite, et ça conduit à s’impliquer dans des histoires qui sont souvent louches. Ça génère donc en plus de l’anxiété. On dort mal la nuit, on se sent sale et surtout, on n’a aucune stabilité.
Est-ce que c’est vraiment un projet de vie qui vaille la peine qu’on s’y intéresse ?
Il existe d’autres façons de gagner sa vie par soi-même. Mais beaucoup de requins de ce monde-là pensent que ceux qui cherchent à créer une activité propre sont des « faibles », des « petites natures », ou des « bisounours ».
Ils n’ont pas compris que la stabilité, la fiabilité et la durabilité sont les plus grandes des forces qu’on puisse avoir de son côté quand on fait le métier d’entrepreneur.
Oui, travailler proprement, ça fait moins de bruit et quand on a l’attitude d’un entrepreneur sérieux, on ne rêve pas de se balader dans la rue avec une grosse voiture peinte en doré, un survêt’ Gucci et des chaînes en or qui brillent. Parce qu’on n’a pas besoin de compenser une insécurité par des symboles qui impressionnent les autres : notre activité à nous est solide. On n’a rien à prouver et rien à craindre.
Si ton projet est de construire quelque chose de propre et de durable, consulte le Manuel des activités durables.
C’est un guide pratique que j’ai rédigé et dans lequel tu vas découvrir, par exemple :
– Les 3 règles à suivre pour ne plus jamais avoir besoin de faire de « vente dure » (tes produits vont se vendre tout seuls, avec 1 % de l’effort de persuasion normalement requis) (page 17).
– Les 2 critères à suivre pour choisir une thématique durable et t’assurer de ne pas devoir tout refaire de zéro dans cinq ans (page 18).
– Pourquoi c’est une erreur de viser des clients qui ont un problème urgent à résoudre (ça peut t’apporter des ventes sur le court terme… mais ça va te demander des efforts inutiles sur le long terme) (page 19).
– Comment créer des produits qui durent, que tu pourras continuer à vendre dans 10 ans ou dans 20 ans : chaque effort que tu mets aujourd’hui dans la création d’un produit est un investissement qui continuera à t’apporter des fruits sur le très long terme (page 23).
– Les 3 façons d’enseigner, et la seule des trois qui permet de créer des formations qui ne deviendront jamais obsolètes (page 24).
– Les deux raisons pour lesquelles la plupart des créateurs vivent dans le stress et l’anxiété permanente, pourquoi c’est ce qui les empêche de persister, et comment retrouver la sérénité qui permet de durer, grâce à l’organisation durable (page 64).
– Le meilleur moyen de trouver des clients durables qui achètent tes produits régulièrement, même SANS faire de vidéos YouTube, ni de publicité, ni de référencement (page 79).
Tout le détail est sur la page de présentation du Manuel des activités durables.
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