Injustice


Plus un groupe est grand, plus ses règles et ses standards sont injustes.

C’est l’une des raisons pour lesquelles le monde moderne rend tellement de gens malheureux…

Voici un extrait de mon Manuel des modes de vie originaux qui explique ce phénomène :

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Beaucoup de gens traînent des problèmes derrière eux pendant toute leur vie. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que la plupart d’entre eux pourraient être résolus juste en changeant d’environnement.

On vend des livres et des séminaires de développement personnel qui promettent monts et merveilles, mais qui ne résolvent rien : si tu plantes une fleur dans du sable, elle ne s’épanouira pas. Peu importe comment tu l’arroses, peu importe que tu lui dises des mots doux avant que la nuit tombe… Ta plante va crever ou vivre une vie misérable, parce qu’elle ne pousse pas sur un terrain adapté.

De la même façon, le contexte dans lequel tu vis, avec ses standards et sa définition de la normalité, ne PEUT PAS être le terreau dans lequel tu peux t’accomplir. Il n’y a AUCUNE CHANCE pour que ce soit le cas, et pour une raison simple :

Le principe des groupes est d’uniformiser, pour rendre la gestion des individus plus facile et moins coûteuse.

Si certaines règles ou certains standards des groupes dont tu fais partie te semblent injustes ou inappropriés à ton cas particulier, c’est tout à fait logique : ce n’est pas toi le problème.

Je m’explique :

Plus un groupe est petit, plus ses règles et ses standards sont souples, et plus il est possible de les adapter aux besoin de chacun de ses membres.

Si, par exemple, dans ta famille, on dîne à 20 h et que ce soir, ta conjointe est fatiguée et a besoin de se coucher tôt, ça ne posera aucun problème de choisir de dîner à 19 h.

Mais si tu gères un groupe de 100 personnes, tu ne pourras pas décaler l’heure du repas juste parce que l’une d'entre-elles a envie de se coucher tôt.

Plus un groupe est grand, plus il est injuste : les adaptations, aménagements et exceptions qui peuvent être faits au sein d’un couple, d’une famille, d’une petite entreprise ou d’un quartier ne pourront jamais être faits au sein d’une multinationale, d’un pays ou encore moins à l'échelle d’une civilisation.

C’est la raison pour laquelle, plus les standards et la normalité qui définissent un cadre de vie ont été déterminés pour un groupe large, moins ils sont justes et moins ils sont susceptibles d’être cohérents avec les besoins de chacun des individus qui le composent.

C’est également vrai en ce qui concerne l’humanité : plus un groupe est grand, moins il est capable d’en faire preuve. On éprouve de la compassion pour un malade que l’on rencontre, on en éprouve beaucoup moins pour un million de malades qui ne représentent alors plus qu’une statistique. On est prêt à pardonner une faute à une personne, mais on ne serait pas forcément prêt à le faire pour des millions de gens qui auraient commis la même.

En plus d’être injustes et inadaptés à la satisfaction des besoins de chacun, les grands groupes ont donc pour effet de déshumaniser leurs membres.

Pour ces raisons – et pour bien d’autres encore –, on peut facilement régler beaucoup de ses problèmes en décidant son contexte de vie, de sa normalité et de ses standards par soi-même, plutôt qu’en se conformant à ceux d’un groupe.

========== (fin de l'extrait)

Dans le Manuel des modes de vie originaux, tu vas aussi trouver :

– L’exercice pour déconstruire la « normalité » et les standards définis par ton milieu d’origine, pour reprendre ta liberté (page 15).

– Pourquoi le développement personnel et le « travail sur soi » apportent tellement peu de résultats : sans changer radicalement de vie et d’environnement, il est peu probable que tu réussisses à résoudre tes problèmes (page 17).

– Les trois phases du démarrage d’une vie alternative (beaucoup de gens s’arrêtent malheureusement à la deuxième parce qu’ils n’ont pas compris ce phénomène) (page 37).

– Comment créer ta boîte à l’étranger, dans ton pays d’expatriation, sans te faire escroquer (page 46).

– Gérer sa protection sociale et sa retraite par soi-même, sans l’État (page 49).

– Comment remplacer la Sécurité sociale par ses propres moyens quand on vit à l’étranger (avec deux astuces pour réduire tes cotisations d’assurance) (page 50).

– La sécurité personnelle : comment éviter les galères que beaucoup d’expats et de voyageurs rencontrent (j’ai parcouru le monde sans rencontrer de souci majeur en appliquant ces astuces simples) (pages 55 et suivantes).

– Comment trouver quelqu’un qui puisse t’aider sur place à résoudre des problèmes, à prendre des rendez-vous, à négocier pour toi lorsque c’est nécessaire, à te servir d’interprète… (page 61).

– Se faire un réseau sur place, dans n’importe quel pays (c’est la méthode que j’ai employée pour m’intégrer en Roumanie rurale, pour créer des liens dans un village cambodgien, et dans tous les autres endroits dans lesquels j’ai vécu) (page 64).

– Les deux façons de s’intégrer : la méthode pour la ville, et la méthode pour la campagne (page 66).

– L’immobilier à l’étranger : tout ce qu’il faut savoir (pages 68 et suivantes).

– Les biens immobiliers qui prennent presque toujours de la valeur à l’étranger et ceux qui en perdent presque toujours (page 69).

– La vie sociale lorsqu’on habite loin de ses proches et de ses amis (et comment utiliser son mode de vie pour bâtir des liens encore plus forts qu'avant avec ceux qui comptent pour nous) (page 73).

– Les milieux à éviter comme la peste si tu souhaites maintenir un mode de vie libre et choisi (ces milieux de Français à l’étranger fonctionnent souvent comme un engrenage : en mettant le doigt dedans, on risque de se retrouver happé) (page 80).

– La grande erreur que font beaucoup d’hommes célibataires lorsqu’ils veulent se mettre en couple avec une personne rencontrée dans un pays non occidental (page 86).

– Ce qu’il faut savoir sur le « couple traditionnel » (ça n’a RIEN À VOIR avec l’image d’Épinal présentée par certains influenceurs… C’est même souvent l’inverse) (page 87).

– Partir en couple : pourquoi tellement de couples rompent moins d’un an après leur départ pour l’étranger (et les deux seuls cas dans lesquels ils ont tendance à durer) (page 90).

– Comment je me suis libéré de mes engagements lorsque j’ai voulu changer de pays ou de vie (page 94).

– Rendre son projet de vie autosuffisant en créant du contenu (il suffit de documenter tes voyages, la création de ton mode de vie, le lancement d’un projet local ou juste tes aventures au quotidien) (page 99).

Tout est dans le Manuel des modes de vie originaux !


📷 La photo du jour :

Il faut que je lave mes vitres...


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