Ce que j’aime avec l’écriture, c’est qu'elle présente tous les avantages que les autres formats de contenus n’ont pas.
On peut écrire allongé sur son lit, dans un train, à la terrasse d’un café, dans le noir avant de se coucher, ou en étant mal réveillé avec la voix éraillée…
On peut écrire en slip, en pyjama, dans une pièce mal rangée, et même dans une salle d’attente.
La vidéo ne donne pas la même liberté, et pas même l’audio.
Quand on écrit, il n’y a pas de matériel compliqué à installer, pas de micro à brancher, pas de réglages à vérifier.
Et surtout, c’est le seul format qu’on peut vraiment créer avec plaisir tout au long de la journée, pendant ses pauses, pour se détendre.
Par exemple, cet article est le sixième que j’écris aujourd’hui. Je suis assis sur une sorte de fauteuil-balançoire, devant le coucher du soleil, dans le jardin du gîte rural dans lequel je me suis réfugié pendant que durent les travaux dans ma ferme (pour le moment, il n’y a plus rien à l’intérieur que de la poussière et des gravats… Ça devrait être terminé dans une ou deux semaines).
L’écriture, c’est le seul format auquel on peut s’adonner pendant ses pauses : j’expliquais dans un ancien article que lorsque j’étais digital nomad, j’aimais passer des journées entières à explorer une ville, et à faire des pauses en m’asseyant de temps en temps à la terrasse d’un café pour rédiger.
En rentrant à mon hôtel, j’avais souvent marché 10 ou 20 km, et terminé 5 articles.
Aujourd’hui, j’aime écrire entre deux séances de jardinage ou de bricolage. C’est plus sain que d’utiliser ses pauses pour traîner sur le web sans avoir de but précis. Et ça permet d’utiliser les moments pendant lesquels on n’écrit pas pour trouver des idées.
Par exemple, on peut jardiner un peu ou bien ranger chez soi, tout en cherchant une idée pour son prochain texte. À la prochaine pause, on l’écrit. Puis, on continue à bricoler (ou à se promener, si on est en train d’explorer une ville plutôt qu’à la maison), tout en cherchant une autre idée pour l’article suivant, qu’on rédigera à la prochaine pause. Et ainsi de suite.
En s’organisant comme ça, on n’a jamais la sensation de vraiment travailler. L’écriture devient un moment de détente, un divertissement. Et on passe des journées actives, plutôt que de rester coincé devant un écran du matin jusqu'au soir.
Ce mode de vie me plaît tellement que j'ai commencé à créer d'autres formats de contenus autour du texte, parce qu'en organisant certaines de mes journées de la façon que j’ai décrite plus haut, je peux écrire tous les articles quotidiens d’un mois en moins d’une semaine.
Il me reste donc du temps pour d’autres projets de rédaction... Ce qui me permet d'écrire des manuels en plus des articles.
Ce qui a rendu cette situation possible, cette facilité et cette rapidité, c’est le fait d’avoir abandonné le smartphone et tous les autres divertissements technologiques, au profit d’une machine à écrire.
Au lieu de traîner sur le web quand je n’ai rien à faire, je rédige.
Et le format de ces articles s’y prête bien : il suffit de 10 à 30 minutes pour en écrire un (au brouillon, avant relecture : je relis et je corrige toujours mes articles un autre jour).
Bref, je ne regrette pas de m’être remis au Nokia, et d’avoir mis mon smartphone au repos, au fond d’un sac.
Cette expérience m’a montré que j’avais fait une erreur en suivant le mouvement pendant des années. Je n’aurais jamais dû utiliser un smartphone comme téléphone principal ni utiliser internet pour me divertir.
Ça m’aurait permis d’éviter beaucoup de périodes noires en matière de santé mentale, et de créer peut-être 100 fois plus au fil des ans, ainsi que d’éviter de perdre des milliers d’heures pour rien.
📷 La photo du jour :
Dans ma future cuisine, Tzutzu inspecte les travaux.
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