[C’est les vacances : le texte qui suit est tiré de mes archives. C’est l’occasion de le relire !]
Il y a deux types de personnes :
1— Celles qui sacrifient leur présent en vue d’un avenir meilleur :
Elles se privent. Elles se forcent. Elles essayent de se motiver et de « s’auto-discipliner », pour devenir capables de faire des choses qu’elles n’aiment pas, mais qui produiront peut-être un jour un résultat.
Et quand elles ont enfin assez réussi à leur goût, parfois à 65 ans, elles se retrouvent avec un gros compte bancaire sans toujours savoir pourtant quoi faire de leur argent ni du restant de leur vie.
Elles ont passé leur existence à courir, et elles ont perdu l’habitude de se reposer et de profiter du moment. Elles ne savent plus vraiment apprécier les choses qui n’ont pas d’objectif.
Et souvent, au moment exact où elles arrivent à avoir ce qu’elles avaient travaillé à construire pendant toute leur vie, elles entrent en dépression. Parce qu’une fois arrivées, elles n’ont plus de but, plus de sens, plus rien pour les animer.
Je crois qu’il y a peu de choses pires que de s’être forcé et privé toute sa vie, pour finalement se rendre compte en fin de course que le résultat allait nous rendre malheureux.
Parle de réussir ta vie…
Il y a aussi d’autres personnes :
2— Celles qui construisent leur quotidien au jour le jour :
Celles-là font l’inverse.
Elles se demandent :
« À quoi ressemble ma journée idéale ? »
« Quelle est vraiment la vie que je veux vivre ? »
« Si je pouvais imaginer mon quotidien rêvé, à quoi est-ce qu’il ressemblerait ? »
Au lieu de penser macro, elles pensent micro.
Leur succès démarre avec des tout petits changements qu’elles font au quotidien. Parce qu’elles savent que leur vie n’est que l’addition de milliers de journées.
Et que réussir sa journée de façon répétée, c’est réussir sa vie.
Bien sûr, il y a beaucoup de choses qu’elles aimeraient vivre dans ces fameuses journées, mais qu’elles ne peuvent pas encore se permettre.
Peut-être qu’il leur faudrait plus d’argent pour les financer. Peut-être qu’il leur faudrait un nouvel environnement.
Et c’est la raison pour laquelle, dans chacune de leurs journées, elles travaillent à améliorer les suivantes.
Pas en sacrifiant les trois quarts de leur temps pour viser un bonheur hypothétique qui arriverait à 65 ans.
Mais en s’appliquant chaque jour à faire des choses qu’elles aiment.
S’organiser mieux, réfléchir à la façon dont elles vivent leur quotidien, ça a souvent autant d’effet sur leur qualité de vie que de gagner davantage.
C’est la raison pour laquelle elles y travaillent tout autant.
Le bonheur peut commencer aujourd’hui. Pas dans 20 ans ni dans 40.
Et construire sa vie idéale, ça peut commencer par changer de toutes petites choses qui se répètent chaque jour.
Chaque journée est un projet, et chaque journée réussie est déjà un succès.
Et au final, réussir sa vie, ce n’est pas autre chose que de réussir la plupart de ses journées.
📷 La photo du jour :
Araignée de jardin...
☘️ Reçois ma newsletter :