J’aime utiliser le hasard pour éviter de perdre du temps et de l’énergie à faire des choix.
Par exemple :
Tirer au sort un numéro, puis regarder le film qui y correspond dans une liste.
Ou choisir un sujet au hasard pour mon prochain article, en mélangeant une pile de bouts de papier avec des thèmes écrits dessus, comme on bat un jeu de cartes.
Ou encore, utiliser ce que j’appelle une matrice, pour trouver le prochain sujet d’une formation, d’une leçon ou d’une vidéo.
Une matrice, c’est une double liste, avec une liste de thématiques d’un côté (efficacité, création de contenu, etc.) et de l’autre une liste d’angles (tuto, coup de gueule, astuce, outil ou ressource, liste d’erreurs à éviter…).
On tire au sort deux numéros : le premier définira la thématique, et le second, l’angle.
Le hasard stimule la créativité : au lieu de se creuser la tête pendant des heures pour trouver un sujet à traiter, on part de quelque chose qu’on s’impose, puis on essaye de créer ce qu’on peut faire de mieux sur le sujet.
On perd moins de temps, on est beaucoup moins menacé par la procrastination, et on peut démarrer beaucoup plus vite.
Beaucoup de gens passent presque autant de temps à chercher un film sur Netflix et à se décider qu’à en regarder un en entier.
Il y a tellement de choix possibles qu’ils finissent même parfois par ne rien regarder du tout, et décalent leur séance cinéma au lendemain. Juste parce qu’ils n’arrivent pas à choisir.
Trop de choix tue le choix. Et quand on est face à une liste de possibilités infinie, comme le sujet d’un prochain article ou d’une vidéo, on passe souvent davantage de temps à choisir qu’à créer vraiment.
C’est pour cette raison-là que j’aime limiter les choix.
Ça rend la vie plus facile, et ça permet d’économiser beaucoup d’énergie.
Par exemple, je porte les mêmes chaussettes tous les jours. Et quasiment tout le temps les mêmes vêtements.
J’utilise souvent des matrices et des jeux de cartes pour trouver des sujets sur lesquels je vais créer. Ou bien je feuillette un livre, je pointe une phrase au hasard avec mon doigt, et je vois ce qu’elle peut m’inspirer.
Je choisis souvent mes films et mes livres de la même façon, au hasard. Depuis une liste préétablie.
Et j’ai même utilisé un jeu de tarot pendant longtemps, pour m’inspirer des dessins et voir quelles idées ils m’amenaient.
Puis je me suis créé mes propres jeux de cartes, à la main, avec des fiches bristol.
Utiliser le hasard, c’est libérateur. Parce qu’on ne perd plus son temps à essayer de trouver le sujet ou le film idéal (qui n’existe pas). On part de n’importe quoi (depuis une liste préétablie), et on en essaye ensuite de faire du mieux qu’on peut.
Ça transforme la création de contenu en un jeu, en une suite de défis qui consistent à voir ce qu’on est capable de faire sur un sujet imposé.
Ça rejoint les jeux d’écriture qui fonctionnent sur le même principe, et les concours d’improvisation.
C’est ludique, et ça permet de gagner un temps fou.
Essaye chez toi : il suffit d’une pile de papiers, ou de fiches bristol vierges.
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