Voici cinq idées pour améliorer son quotidien quand on est créateur :
1— Isoler chacune des parties de son activité :
Ce qui a tendance à bouffer notre énergie, à générer de l’angoisse et à nous épuiser, c’est la fragmentation.
Dans la même demi-journée, certains d’entre nous filment des vidéos, font du montage, de la technique web, de la vente et de l’administratif.
Ce n’est pas étonnant qu’ils manquent si souvent d’inspiration et qu’ils vivent à la frontière du burn-out.
Plus on sépare les types de tâches, plus on organise son temps de travail (voire aussi ses espaces de travail) par thème, ou par « sous-métier », plus on peut créer dans la sérénité, moins on se fatigue, et moins on est sujet à la procrastination.
2— Préparer son bureau la veille au soir :
Commencer le travail dans le chaos, en ayant en face de soi toutes sortes de choses qui attirent notre attention… C’est l’autoroute vers la procrastination.
Au contraire, prendre l’habitude de ranger son espace de travail (et de faire le propre sur son ordinateur, en particulier sur le bureau) à la fin de chaque journée de travail, ça aide énormément lorsqu’on s’y remet le lendemain matin.
On peut aller jusqu’à ouvrir à l’avance le document sur lequel on travaillera le matin suivant et préparer sur son bureau les accessoires et outils dont on aura besoin. Ça simplifiera le démarrage. Et simplifier les démarrages, c’est l’une des armes les plus puissantes pour vaincre la procrastination.
3— Méditer :
C’est un cliché : tout le monde part en méditation ces temps-ci.
Mais si tout le monde en parle, c’est peut-être que c’est justement parce que la méditation répond à un vrai besoin actuel : dans le mode de vie d’un créateur ou d’un entrepreneur, il n’y a souvent que très peu d’espace accordé au silence, à la prise de recul et au présent.
Une pratique régulière de la méditation peut vraiment aider à affûter sa capacité d’attention : lorsqu’on passe une demi-heure à se concentrer sur sa respiration et qu’on s’entraîne à y revenir à chaque fois que l’on constate qu’on s’est laissé emporter par ses pensées, on entraîne sa concentration, comme un sportif qui fait travailler ses muscles.
Le résultat, c’est qu’il devient beaucoup plus facile de maintenir son attention sur une tâche de création, sans se forcer, mais en réorientant doucement sa concentration sur son travail en cours quand on constate qu’elle s’est égarée.
Il suffit de deux semaines de pratique pour constater des résultats.
La méditation est aussi une forme de résistance : dans un monde dans lequel tout concourt à capter notre attention par des formats de plus en plus criards et addictifs, méditer, c’est faire l’inverse de ce qu’on attend de nous. C’est se donner les moyens de ne pas tomber dans le piège et apprendre à orienter volontairement son attention sur ce qui compte vraiment et sur ce qu’on a choisi, plutôt que de devenir une victime des algorithmes et des plateformes.
4 — Lire autre chose que ce que tout le monde lit, regarder autre chose que ce que tout le monde regarde :
Beaucoup de créateurs essayent de se différencier par tous les moyens, parce que ce métier est de plus en plus concurrentiel.
Mais ils le font de la mauvaise façon : ils utilisent des moyens artificiels.
Ils boivent la même soupe que la majorité des autres créateurs, tout en s’attendant à trouver des idées différentes.
La façon la plus facile de se former ailleurs est aussi la plus simple : il suffit de consulter des contenus plus anciens, non pas ceux qui font le buzz en ce moment et que tout le monde est en train de lire ou de regarder.
5 — Ne pas travailler que pour les résultats :
Lorsqu’on ne travaille que dans le but d’obtenir quelque chose (des ventes, des inscriptions, etc.), il est rare qu’on puisse durer, même si ça marche au début.
Parce que le travail va vite se transformer en torture, devenir une tâche ingrate qu’on cherchera à éviter par tous les moyens.
On sera obligé de se forcer, de lutter contre la procrastination (qui sera devenue inévitable) et on ne trouvera plus de sens à son boulot (qui est l’une des causes majeures de la dépression…).
Au contraire, créer au moins 20 % de son contenu de façon entièrement délibérée, sans viser de but externe, est l’une des façons qu’on peut employer pour garder la flamme.
Si, en plus, on peut mettre ses statistiques au second plan, les consulter seulement une fois par mois ou par trimestre et créer principalement par plaisir (tout en suivant des orientations stratégiques qu’on aura décidées et affinées à chaque fois qu’on aura consulté ses statistiques), alors c’est encore mieux…
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Les travaux avancent !
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